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Channel: Au jardin de Gine
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Le bel été

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Deux semaines se sont écoulées depuis mon dernier article, deux semaines sous la férule du soleil... Les plantes s'adaptent, certaines souffrent, d'autres se contentent de mes arrosages, mais les roses ont souvent séché sur pied...  Tant pis, j'ai trop aimé ce bel été, les matins lumineux, les longues soirées douces, la maison derrière les rideaux, dans la fraîcheur... Un autre monde, si éloigné de l'été pluvieux de l'année passée...

Dans le massif sud, c'est le rosier Emera qui a assuré le spectacle, si harmonieusement mêlé aux Lychnis blancs et roses qui sont arrivés là de leur plein gré...


Les pavots, les nigelles, les nielles, et les pieds d'alouette semés à la volée à l'automne ont été étouffés par les camomilles, les roses trémières, le rosier... Seuls quelques audacieux ont réussi à fleurir en bordure, ou sous leurs aînées, qui leur ont mangé la place! Un massif à revoir... encore un!

Je ne vous ai pas parlé des clématites cette année. Pourtant, elles sont bien présentes, et cette petite bleue assure le spectacle depuis plus d'un mois! Elle se mêle au rosier Generous Gardener, court dans les phlox en boutons, s’agrippe au Malus. Très bleue à l'éclosion, elle pâlit en vieillissant. Je ne retrouve rien la concernant dans mes fichiers... Si vous la connaissez, merci de me dire son petit nom.


Etoile des Violettes fleurit pour la première fois au jardin, alors que je ne m'en suis pas vraiment occupée... Plantée à la va-vite (pardon!), ce n'est que lorsque j'ai voulu nettoyer le lilas de ses fleurs fanées que j'ai vu sa jolie floraison, toute en hauteur.


Pour continuer dans les mauves, et l'amnésie qui me saisit parfois, voici une  association qui me convainc :


J'ai dû acheter cet Erigeron Veilchenballet (j'ai demandé sa détermination sur FB, tant je tombais de la lune...), mais je n'en ai aucun souvenir. Avec Rhapsody in Blue, je le trouve charmant, et il a bien résisté à la chaleur, mieux que la rose!

Les Astilbes, toujours aussi envahissant, n'ont pas duré - je n'ai même pas eu le temps d'en faire un bouquet! Mais quel charme et quel fraîcheur ils ont apporté au bord du bassin...


A l'ombre aussi, les Lysimacchia ont rempli leur rôle qui est celui d'apporter de la lumière et masquer à la vue du voisin les bacs à compost. J'affectionne particulièrement leur verticalité pour structurer les bouquets que j'appelle "de campagne", avec des fleurs des jardins de toujours, comme la camomille, les marguerites ou l'origan.


Le Machaon nous a rendu quelques visites furtives, toujours pressé, et sur le fenouil bronze, j'ai découvert ses merveilleuses chenilles, jusqu'à cinq en même temps! Je ne garde ce fenouil assez encombrant et qui se resème beaucoup uniquement pour elles - et les butineurs qui se régalent de ses ombelles jaunes.


Une fois les perce-neiges, les jonquilles et les hellébores défleuries, il y a des endroits du jardin qui sont bien nus. J'y dispose donc de petites fleurs en pots, à l'instar de ces Oxalis au feuillage sombre que j'affectionne particulièrement. Je les garde l'hiver hors-gel et ils refleurissent chaque année.


Au nord, on croirait le sud... Les pierres du mur chauffent très fort, les lavandes y trouvent un micro-climat qui leur convient très bien... Le rosier Crystal Fairy ne semble pas en souffrir...


Et les joubarbes commence enfin à habiter et faire vivre ces pierres, comme je l'avais rêvé dès le début... J'avais rêvé aussi de lézards, mais avec Seita dans les parages, ils n'ont aucune envie je pense de s'attarder, et je suis bien contente de leur prudence.


Vous l'avez compris, les rosiers sont à la peine... Quelques jolies surprises pourtant du côté des petits nouveaux commandés chez Daniel et plantés en mars! Je vous en parlerai un prochaine fois!


Les roses nouvelles

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Une saison creuse que ce début juillet pour les roses... Encore quelques anglaises qui jouent les prolongations, le rosier Shogun qui lui n'a de cesse toute la saison. Je reviens donc sur les nouveaux rosiers plantés cette année, en provenance de Daniel Schmitz principalement.

J'avais été particulièrement satisfaite à la livraison, devant des rosiers sains et vigoureux. Le résultat ne s'est pas fait attendre : une jolie floraison, trois mois après la plantation pour la plupart d'entre eux, sauf Jasmina  et Eglantyne qui boudent...

Le plus florifère, même s'il joue dans le style uniflore, c'est Darcey Bussell, qui n'a pas arrêté de produire...
Darcey Bussell, (après arrosage!)
Wisley a aussi été champion : une dizaine de fleurs, j'aime beaucoup son coloris un peu glacé, et j'aime l'association avec Cottage Rose, beaucoup plus bleuté...

Wisley et Cottage Rose
Les rosiers d'autres provenance, plantés en 2013, prennent leur essor, même si certains restent malingres, à l'instar du si joli Albertine.


Belle des Fagnes est charmant, même si je regrette que son coeur noircisse assez rapidement - il n'a pas été aidé par la canicule, je le reconnais!

Belle des Fagnes
New Dawn qui reste un rosier délicat chez moi (j'en suis à mon troisième exemplaire!) s'est montré plutôt généreux pour sa première année. Je l'aime beaucoup, entre jupon et nacre!

New Dawn
Le dernier arrivé, planté en mai, acheté à un prix dérisoire (bien moins cher que chez le producteur!?) c'est Winchester Cathedral, de Daniel Austin, qui avait un formidable enracinement dans son pot de culture et qui à peine planté s'est mis à fleurir! Evidemment, maintenant, il est en stase et ne fait pas signe de remonter...

Winchester Cathedral
Et pour finir par un feu d'artifice, c'est le tant aimé Westerland! J'aime sa couleur flamboyante, puis son ton qui pâlit, jusqu'à l'abricot pâle...
Planté en 2013, il s'est bien étoffé, mais je pense que je le taillerai plus court au printemps prochain : plusieurs branches ont cassé sous l'assaut du vent. Ces tiges sont très fortes et pas très souples...

Westerland
2015 est une  belle année pour les rosiers au jardin de Gine!

Du bonheur, mais pas que...

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J'aime la chaleur, j'aime cet été 2015 qui nous permet de longues soirées sur la terrasse, des petits matins revigorants avant le lever du soleil... L'arrosage quotidien, bien sûr, avec  pas encore de restrictions pour les jardins privés, heureusement. Malgré sa routine, c'est un moment de fraîcheur, d'observation des plantes, un vrai moment d'intimité avec son jardin!
En bordure du bassin, les tons sont frais, entre Hostas et Saponaires! Les Astilbes n'ont pas résisté longtemps, mais les Astrances tirent leur épingle du jeu!


Les Lys orientaux, achetés en vrac pour dix sous, ont bénéficié de l'ombre du Malus Evereste et se sont allongés pour terminer en feu d'artifice qui a duré plus de trois semaines! Sans parler de leur parfum entêtant qui a baigné le jardin, soir après soir...


A l'arrière du massif , les Phlox font le spectacle, et semblent renaître chaque matin. Cet endroit est destiné à être masqué par des miroirs et des rosiers lianes, mais il faut le temps pour que le tout s'étoffe. A cette saison, avant la remontée des roses, ces Phlox de grand-mère font tout leur effet. Là encore, c'est un parfum doux qui attire énormément d'insectes...


Mais alors, les petits malheurs? Et bien, ce sont par exemple les annuelles. Aucun semis, naturel ou non, n'a donné le résultat escompté! J'avais pourtant bien préparé mon affaire, semant moitié en godets de tourbe, moitié en place. Les nuits froides ont duré jusqu'à mi-juin, empêchant la levée des graines, et sans transition, nous avons basculé dans la canicule, m'empêchant de repiquer mes plants...
Un ou deux Pavots somnifères, dont le magnifique double ci-dessous, ont égayé le nouveau massif de roses, aucun Papaver rhoeas, quelques Cosmos blancs encore en feuilles... Bien loin des moissons des années passées!


Je n'ai pas photographié le truc jaune qui me sert de pelouse, non plus! Tant pis, je renonce à l'arroser, les pluies d'août ou l'automne finiront bien par lui redonner vie. Les massifs sont en feuilles, très dégingandés, je ne travaille qu'à la fraîche matinale, préférant jouir de l'été qu'entretenir mon tout petit domaine. Cela se ressent et les vues d'ensemble laissent à désirer...

La nouvelle merveille qui m'a fait craquer : l'Hydrangea paniculata Bobo, est encore en pot. Il sera planté un peu plus à droite, pour qu'il bénéficie de l'ombre jusque dans l'après-midi. Je lui ai  conservé son paillasson de coco pour lutter contre l'évaporation et lui garder le pied au frais.


Un autre bienfait étonnant de la chaleur, c'est la floraison de "l'hortensia rose". Reçu  il y a plus de cinq ans je pense, il a bien voulu cette année sans gel sérieux me faire quelques fleurs d'une couleur tonique! Rien de comparable à certains de vos jardins, mais pour chez moi, c'est une performance!


Et enfin, les plantes du soleil, les Trémières, gigantesques, qui se couchent et cachent ainsi les massifs défleuris...


Ce bel été a aussi amené les papillons à venir s'abreuver aux bains d'oiseaux, et les deux buddleia sont irrésistibles. Le Tabac d'Espagne, qui quitte rarement l'orée des forêts de feuillus, visite le jardin quotidiennement!


Les Myrtils sont aussi nombreux que les Piérides, et mes Lysimaques clethroides sont très courtisées!


Le temps lourd des après-midi que l'on espère sans succès voir déboucher sur une pluie douce à la nuit est parfois dur à supporter par nos organismes et par le jardin. Mais pour moi, cet été 2015 restera l'été comme je l'aime!

Drôle d'été!

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Un temps merveilleux! Ne l'ai-je point assez chanté?
Comme la cigale imprudente, j'ai joui de la bonne chaleur, des longues soirées ou une fois l'arrosage terminé, il était bon de rester dans le jardin, compter les chauve-souris s'échappant du toit de la maison, écouter les stridulations des crickets et autres grillons dans les herbes...
Après une semaine de vacances en montagne, le retour fut moins gratifiant! Malgré les bons soins de ma jeune voisine qui l'a abreuvé tous les jours, il m'a bien rendu le peu que je lui avais donné! Les rosiers font de très faibles remontées, les clématites ont jauni, l'herbe envahit tout, les iris sont déprimés... Vous l'aurez compris, j'ai du pain sur la planche!
Peu de vues d'ensemble, tant tout cela fait fouillis! Les phlox sont toujours là : un mois de floraison!


Les vieux Montbretia ont été tout rajeunis pas mes travaux d'il y a deux ans et ont fleuri comme aux premiers jours...


Et par la grâce d'un cadeau amical, le Pennisetum rubrum fait revivre un parterre en attente d'une idée de réaménagement... Les potées sont bien pratiques pour meubler ces coins vacants où je ne sais plus très bien quoi faire pousser! Les perce-neige sont magnifiques au printemps, mais les tulipes ne s'y plaisent pas, les rosiers non plus - pourtant, c'est là que le Cardinal de Richelieu a bien voulu vivre. La gloriette à l'arrière soutient trois clématites dont deux ont été belles, mais qui sont toutes déplumées maintenant... Un aménagement à repenser entièrement!


Le reste du jardin est fait de petites floraisons, de ci, de là, une rose, un cosmos faiblard, beaucoup de feuilles jaunies, du marsonia en pagaille, des hostas pâlichons... Les nouvelles vivaces ont de la peine à s'imposer : les agastaches blanches sont mêlées de bleues et font quelques épis, les persicaires fleurissent à peine, voire pas du tout pour certaines... Grrr...
J'ai commencé à rajeunir un petit bout de terrain entre le forsithia et le lilas, tout envahi de drageons de lilas et de racines de rosier spinosissima. Mais le manque d'exercice me fait souffrir - je paie ma flemme de ces dernières années!
Pourtant, j'ai quelques satisfactions quand même - de celles qui me font parcourir mes quelques arpents avec toujours autant de plaisir et qui me font aimer le jardin! Comme la floraison lumineuse de Phantom


et celle, toute mignonne, et pour la première fois, de la Clématite heracleifolia Mrs R. Brydon.


Les oiseaux ont profité des bains d'oiseaux, et moi, j'ai profité de leurs ébats toujours aussi amusants! Que de toilettes n'ont-ils pas faites pour se rafraîchir! Ce merle a eu peur de l'objectif et s'est réfugié sur le pin du voisin qui a de la peine à rester vert!


Et il y a trois jours : naissance au jardin de Gine!


Suspendue à une feuille d'aster, une Aeschne bleu attend patiemment que ses ailes sèchent pour commencer sa chasse folle entre ombre et lumière. Je pensais que les tritons avaient dévoré toutes les larves, mais non! Le jardin bruisse du vol de plusieurs de ces merveilles!

Il a plu toute la nuit, il fait gris, les roses trémières sont couchées et attendent d'être coupées, la bêche me fait signe. Ce drôle d'été, fait de tant de plaisirs et de si peu de jardinage, prend fin. L'automne est déjà à notre porte!


Au sortir de la maison

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C'est Marie-Claude qui, une fois encore, propose une vue originale de nos jardins: "La vue depuis votre porte d'entrée".
Chez moi, la porte d'entrée donne dans le jardin nord et l'on doit faire le tour de la maison pour y parvenir. Donc, quand je pars et que je dois fermer ma porte à clef, je sors par la cour et à chaque fois, j'admire le mur... Un peu moins dégagé en été, c'est vrai, mais que de bons moments nous passons dans ce cocon minéral, surtout  un peu plus tard que lorsque cette photo a été prise, hier soir...


Au même moment, dans le jardin sud, par le passage de la porte vitrée que j'utilise si quelqu'un est dans la maison, c'est l'ombre du chêne qui fait la loi, rafraîchissant le jardin pour des fins d'après-midi tranquilles dans le glouglou du bassin. C'est le jardin intime, protégé de la rue par le massif sud, par le nouveau carré des roses et par les bambous, juste derrière le banc.


Deux panoramas qui reflètent bien mon quotidien estival!
Merci, Marie-Claude, c'est amusant et très intéressant de voir comment les jardiniers vivent dans leur jardin...

Début d'automne

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Un peu absente des blogs, y compris du mien! Mais très présente au jardin... Un mois d'août où j'ai pu diviser mes vivaces, remanier de ci de là et nettoyer, avec très peu de pluie : une bénédiction! La fraîcheur du matin fait naître la rosée et les plantes en sont toutes revigorées!

Voilà à l'extrémité est de la terrasse un massif qui n'avait pas été remanié depuis plusieurs années... Deux Coeurs de marie, l'un blanc, l'autre rose, - protégés par des structures métalliques - quelques Aspérules hirta lui donnaient un air de fête au printemps, mais ensuite, l'aegopode reprenait son domaine...  J'ai déplacé un hortensia rose, planté l'hydrangéa Bobo, et placé une caissette pour soutenir la  terre sur la gauche. Les places vacantes vont être utilisées pour les nouvelles tulipes!


A l'autre bout de la plate-bande est, j'avais aussi planté des iris qui n'ont jamais fleuri... Je m'y suis attaquée cette année, très contrariée par cet échec. J'ai repiqué ces iris de collection, mais ils étaient bien malingres, et je ne suis pas sûre de pouvoir les sauver! Mauvaise pioche! Un petit avant-après:



Bien dégagé, non? J'ai laissé en place la Baptisia australis, ayant appris qu'il lui fallait du temps pour s'installer... Là aussi, des tulipes seront plantées en octobre...

Pour terminer le chapitre travaux, j'ajouterais que j'ai été remise à l'ordre une deuxième fois car je dépasse sur la route avec mes fleurs! Dès novembre, la commune agira à ma place et je recevrai la facture! J'ai donc pris rendez-vous avec le paysagiste et ferai installer une bordure de gros galets... Travail au-dessus de mes moyens physiques! J'ai commencé à sauver et distribuer autour de moi des plantes en surnuméraire, iris, hémérocalles, géraniums... Jugez du "débordement":


Quand la folie du bétonnage agite les autorités...

Mais heureusement le jardin vit bien sa vie et les dahlias commencent à fleurir

Dahlia Aramis
Cette année, seuls quelques semis ont réussi, ce qui me rend chaque fleur obtenue très précieuse... Je pense mes amies jardinautes qui m'ont envoyé des graines bien souvent!
Cosmos sulfureus

Lobularia maritima

Cosmos Sonata
Au chapitre des satisfactions, la belle floraison de l'Heptacodium! Cet arbuste a bien repris après les travaux et il bourdonne toute la journée, tant abeilles et bourdons lui font la fête!


Les asters apparaissent timidement, l'un après l'autre. Il ne me reste plus qu'à espérer qu'ils seront encore en fleurs à mon retour de voyage, à la fin du mois.

Begonia x hybrida Baby Wing White
A bientôt!


Le plan

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Après l'article sur les vues du jardin depuis la maison, la question des plans est revenue dans les commentaires. J'ai trouvé le temps de finaliser un premier jet commencé il y a bien longtemps (en 2013) et que j'ai remis à jour!


Vous le trouvez en plus grand avec les illustrations des différents massifs en cliquant sur


et en tout temps, sur le même texte situé au-dessous de la bannière. Merci de me laisser vos commentaires et vos suggestions sous le plan lui-même!

Pour agrémenter ce message, un machaon sur le buddleia blanc, hier. Il a pris le temps de visiter chaque grappe de fleurs ce qui m'a permis de le photographier sous toutes les coutures de son fort bel habit!


Etoiles mauves

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De retour de mes vacances exaltantes en Gaspésie, je retrouve mon jardin tout fleuri! Je l'avais quitté un peu tristounet, sans beaucoup de couleurs, mais pendant mon absence, les asters ont pris le relais. Ce sont eux principalement qui font le décor chez moi à l'automne...

Aster Sapphire (déjà hybridé après 2 ans...) et Anémone du Japon sans nom
L'Aster dumosus chez moi aussi colonise les massifs et j'en distribue à qui en veut toutes les années... mais les hybridations vont bon train. Aussi, je rachète régulièrement de nouveaux cultivars pour varier un peu les tonalités de mauve et de rose, à l'instar de l'Aster amellus Heinz Richard


Le suivant, le beau ténébreux, résiste à tout! Même  deux pincements sévères ne l'ont pas empêché de monter à 180 cm... mais c'est pour retomber gracieusement sur les feuilles souples d'une graminée que j'adore, reçue de Geneviève, et qui se plaît bien dans mon terrain lourd!

Ruban de Bergère et Aster September Rubin
D'autres Asters sont encore en boutons... l'explosion est encore à venir!

Du côté des rosiers nouveaux (de chez Daniel Schmitz). c'est l'enthousiasme. De belles pousses de 100 cm de haut, des tiges fortes et un feuillage sain, et des fleurs, des fleurs... Pas de grosses grappes dégoulinantes - ils n'ont été installés que fin mars 2015, tout de même! - mais des fleurs en continu, comme chez Jardin d'Aywiers dont le froid nocturne a rougi les boutons!


Opalia a été planté en 2013 déjà, mais ce n'est que cette année qu'il donne son opulence. Il n'a pas arrêté de fleurir le portique au rosier, et malgré le marsonia qui affecte les rosiers buissons à ses pieds, il n'a pas une tâche! Superbement blanc!


Et c'est là que j'ai recours à vous : mon portique soutient Opalia, à l'avant droite, Léontine Gervais à l'arrière droite, et Ghislaine de Féligonde à l'arrière gauche. Sacré trio : les longues tiges épineuses accrochent tout ce qui passe à leur portée. J'ai taillé déjà deux fois à trois centimètres de la tige centrale, et je vais devoir le faire à nouveau pour dégager le passage et pour pouvoir planter quelques tulipes... Mais, puis-je tailler toute la saison toutes ces tiges monstrueuses ? Comment procédez-vous? Pour le moment, j'ai gardé trois tiges principales et quelques secondaires que j'ai pu étaler sur le haut de la structure en espérant une couverture... mais les autres branches me paraissent surnuméraires. C'est la première fois que j'ai des rosiers lianes et je suis débordée ... ou presque!

Les dahlias commencent à fleurir, et comme chaque année, j'ai d'abord dit : je ne les sors plus de terre. Trop de travail, floraisons tardives, difficultés de garde hivernale... Des inconvénients que j'oublie quand la fleur est là! Trop belle!

Dahlia Rosabelle
Comme vous l'avez vu, je n'ai pas fait de commentaires sur vos derniers articles, mais je les ai lus, au gré des connexions possibles lors de mon périple de deux semaines... Je reprends maintenant mon train train quotidien dont la blogosphère est la partie la plus agréable, à part le temps passé au jardin!

Une petite dernière automnale, parce qu'il y a partout des foufous, végétaux ou humains, et que j'ai une tendresse particulière pour ceux qui vont à contre-courant!



Les feux d'octobre

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L'automne s'est bien installé, entre brumes, brouillards, grisailles et feuilles mortes... parfois, le soleil joue encore avec les couleurs des feuilles du chêne et des érables. J'ai commencé les bulbes, le grand nettoyage, profitant de chaque instant de temps doux pour préparer l'hiver et le printemps prochain!

J'ai respecté le délai imparti par les autorités pour mettre en ordre ma bordure! Vous rappelez-vous?


Gros débordement! Moyennant un prix bonbon, j'ai fait intervenir mon paysagiste, et voilà, c'est tout propre en ordre... même si pour le moment, à mon goût, c'est bien stérile... Vivement que les hémérocalles veuillent bien retomber sur ces pierres pour les animer un peu, n'en déplaise aux bétonneurs!


Heureusement, tout de suite à l'entrée le massif sud est très vivant, les cosmos étant enfin fleuris! Ailleurs, où il y a moins de soleil, certains n'ont pas encore de boutons... Ce matin, il faisait 4°C et je doute que ces retardataires puissent fleurir avant le gel!


L'hiver passé, il a fort peu gelé et la Verveine de Buenos Aires s'est ressemée, ce qui n'était jamais arrivé auparavant! Je l'aime beaucoup qui domine les massifs, à droite, à gauche, attirant tous les papillons... 
Les semis naturels de Cuphea viscosissima ont été si importants que je n'ai pas eu à intervenir, si ce n'est repiquer quelques plans et constaté que cela leur convenait bien. Les plans repiqués sont plus forts, certains faisant même du bois!  Ci-dessus dans le massif, les repiqués, et ci-dessous les "naturels", bien serrés dans le carré des herbes aromatiques!


L'Aster pâle, un peu plus  tardif que les autres et qui drageonne dans tous mes massifs, que je n'ai jamais su déterminer, sait parfaitement valoriser les autres plantes, tout en gardant une belle présence. Je l'adore ici contre le fusain malheureusement tout rongé!


Les érables ne sont pas en reste, question couleurs, depuis une semaine!


Le Malus Evereste a pris des proportions effrayantes et je vais devoir le faire tailler en plus aéré... Il a grandi très vite et prend des proportions d'arbre. Mais quel plaisir, tout au long de la saison, de la première fleur jusqu'aux fruits rouges et à l'or pâle de ces feuilles d'ici quelques jours!


Les vendanges n'ont pas été très conséquentes cette année, je ne ferai pas de gelée... Mais le raisin est sucré et délicieux, sans pourriture et sans maladie : un plaisir!


Les fusains et les viornes sont pillés par les mésanges, fauvettes et rouge-gorges... Même un troglodyte fait les aller et retour entre le bambou et ce garde-manger. Mais il est très attentif, et il est difficile à photographier! Par contre, ces deux là, faisaient tant de bruit avec leurs ailes que j'ai levé la tête... Inutile de vous dire qu'ils ne m'ont pas vu et que j'ai pu aller chercher l'APN et les immortaliser tout à loisir!


Cette année n'aura pas été une année à dahlias... Quelques Aramis bordeaux, quelques têtes blanches, et surtout le fameux Rosabelle, toujours présent au jardin. La tête ci-dessous est aussi grande qu'une assiette et dure depuis plus de quinze jours : impressionnante!


Et pour terminer ce billet, un peu de fraîcheur... Le mignon Crystal Fairy qui fait une remontée toute délicate...


Encore quinze jours comme les premiers de l'année, et octobre aura été gratifiant au jardin de Gine!

Le blanc de l'automne

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C'est Marie-Claude du P'tit coin de nature qui une fois de plus nous met au défi de trouver cinq blancs au jardin en cette saison. "Cette fois, je crois que je ne les ai pas" fut ma première pensée... A mon goût en effet, il n'y a jamais assez de blanc dans mon jardin! Pourtant...

J'ai immédiatement pensé aux cosmos qui même s'ils ne sont pas nombreux cette année éclairent l'entrée du jardin, un blanc lumineux et franc, sans aucune nuance de jaune ou de rose...


Le petit Aster Victoria a souffert de la sécheresse mais il a finalement bien voulu fleurir, lui aussi immaculé, même s'il va rosir ces prochains jours... Mais c'est comme cela que je le préfère!


Pour les rosiers, je retiendrai Opalia qui a dû m'entendre jurer l'été passé que s'il s'obstinait à ne pas fleurir, il irait rejoindre les oubliettes du fond du jardin : il n'a pas arrêté de m'offrir ses corolles lâches et gracieuses depuis le mois de juin, avec plus ou moins d'opulence.


J'aime les dahlias blancs, et j'en ai deux au jardin : le dahlia White Perfection, un monstre que je dois cueillir à peine entrouvert sous peine de le voir casser sous la lourdeur de sa tête, et ce Dahlia My Love qui a "filé" et que la pluie a pris la peine de courber... My Love a la tête à l'envers!


Et pour en choisir un cinquième, ce sera le petit Lobularia maritima qui donne sa pleine mesure actuellement! Issu de la graine reçue de Marie de Je suis au jardin, ce semis m'a d'abord désolée, remettant en question mes prétendus doigts verts, pour me ravir actuellement, un peu partout, sous les rosiers, sous l'hydrangéa, en bordure de plusieurs massifs. L'automne semble fait pour lui!


Je pense souvent à toi, Marie, même si toutes tes graines n'ont pas eu une fin aussi heureuse... Heureusement, j'en ai gardé pour l'année prochaine!!!

Voilà, les cinq blancs qui font l'automne chez moi... Les Viola cornuta, les callune, le petit rosier Crystal Fairy sont aussi revêtus de blanc, mais je m'en tiens à la règle des cinq!

Du tabac et du rose

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Non, non, rassurez-vous, je n'ai pas transformé le jardin en culture de tabac, pourtant...
La visite de Robert-le-Diable que je vois très rarement au jardin, les froids nocturnes ne semblant guère lui convenir, ne me laissait rien présager... Il faisait doux, à peine quelques pointes de gel le matin, le chêne rougissait tranquillement, l'automne filait agréablement!


La visite de la corneille gourmande aurait dû me mettre la puce à l'oreille...


même Seita semblait humer le changement à venir...


En une nuit, la pluie a précipité toutes les feuilles du chêne à terre, changeant le jardin en une mer tabac... toute proportion gardée!


Aussi beau que la première chute de neige, hautement jubilatoire! Je me réjouissais de râteler la belle matière, sans vouloir le faire trop vite, pour pouvoir en jouir tant que le temps serait sec... Vendredi, pour faire durer le spectacle, j'ai commencé en bordure de la maison où l'érable champêtre avait recouvert d'une couverture dorée les buissons et le passage étroit. Bien maladroite, je suis tombée dans le saut-de-loup, par le trou aménagé pour l'accès à la maison de Seita - ça ne s'invente pas... Depuis, je suis alitée avec une jambe comme un tronc violet et le tapis est resté en place!
Avant cette mésaventure, j'avais heureusement pris quelques photos des floraisons du jardin, ce qui me permet de poster quelques fleurs roses pour le jeu de Marie-Claude même si Halloween est terminé...

Rosier Lilian Austin

Dahlia Aramis

Dahlia Rosabelle

Rosier Shogun
Et pour la cinquième, je propose la tendre Sourire d'Orchidée, d'un blanc rosé, qui a trouvé une ombrelle!


Je suis bien bloquée dans mes travaux, mais je croise les doigts pour un prolongement de l'été indien!

Roses de novembre

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L'été indien se prolonge... et mon jardin un peu abandonné par la force des choses en profite largement! Je ne suis pas bien vaillante, mais le soleil me fait trop envie : petit à petit, un peu chaque jour, je ramasse les feuilles, coupe les asters et autres vivaces défleuris. Encore quelques petits bulbes à planter...
Les roses sont compatissantes et donnent encore quelques fleurs, un peu éparses, mais si belles dans les couleurs passées du jardin! Je vous les offre pour vous remercier de vos gentils mots et de vos encouragements, je vais mieux, même si ce n'est pas encore la forme olympique. Je soigne mon oedème impressionnant et je bénis la chance de n'avoir aucune fracture ni même un problème musculaire ou ligamentaire... Je me repose, je marche, je me sens beaucoup mieux!

A Shropshire Lad, David Austin, 1997
Lilian Austin, David Austin, 1973

New Dawn, Dreer, 1930
et pour terminer, le facétieux Westerland, dont la dernière fleur est jaune alors qu'il a fleuri de son bel orange toute l'année!
Westerland en jaune, Kordès, 1969


Merci à tous !

Les Jardins de Métis

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En septembre, nous avons fait un court voyage au Québec, un voyage axé sur la nature, loin des grandes villes... Avant de partir, j'avais évidemment consulté quelques sites sur le Québec et j'avais repéré ces jardins, situés sur notre itinéraire idéal. Je n'avais pas creusé plus loin, préférant me laisser surprendre - en bien ou en mal!
Sur place, les paysages étaient si beaux et nous étions si heureux de bourlinguer sans but que nous avons failli oublier le jardin! Le hasard a voulu que nous passions tout près et voyant sa publicité, nous avons décidé de nous dégourdir les jambes.
Dès l'entrée, le spectacle était assuré : une multitude de  jardins à thèmes suivaient le jardin d'accueil, et  un 16ème  Festival international des jardins étaient annoncé!
La transition entre les jardins et le festival était assurée par des talus plus vrai que nature, et malgré la saison avancée, les sous-bois étaient encore très beaux. On devine à l'arrière, dans le soleil, un champ de Rudbeckia...

Le festival faisait la part belle à des idées conceptuelles, parfois très belles, parfois si abstraites que l'on se demandait où était le végétal! En voici quelques exemples, piochés dans ce qui m'a plu évidemment!
Une bordure de choux frisés et de zinias, pour un projet sur la perception de la couleur orange par le Nomad Studio, New-York.


Carré bleu sur fond blanc, de Ophélie Bouvet et Kiham Kim, une création en mouvement, laissant aux fleurs le soin de créer le motif selon leur croissance.

Plus spectaculaire, le Cone Garden Bocksili de l'atelier Livescape, de Corée du Sud, un jardin sonore, chaque cône de chantier répercutant un son différent.

Mais les jardins historiques eux-mêmes étaient tout aussi intéressants, certains dans la forêt, d'autres plus arrangés, moins sauvages. Partout beaucoup de soin du détail, des associations "évidentes" tant par le choix des plantes que par les couleurs, comme par exemple dans cette bordure : Anémones du Japon, Lys Martagon, Hydrangéas à l'arrière, Véroniques, orpins, rosiers à l'avant....



L'allée principale du jardin, venant de la cour de la maison égrenait en plein soleil Asters, Phlox, Rosiers décors, Bruyères, Chrysanthèmes et Anémones du Japon. Chaque mètre est pensé pour offrir une floraison dense à chaque saison, et c'était un plaisir de détailler chaque association et d'en reconnaître le bien-fondé.



Les coins plus ombrés ne sont pas déshérités et les plantes de la forêt québécoise comme les Sanguisorbes, les Eupatoires et les Pigamons y ont la part belle.

Nous avons terminé par le verger le potager d'aspect bohème, mais dont chaque plante une fois encore était à son avantage. Jugez-en par l'entrée du jardin de légumes :

Là aussi c'est un méli-mélo fot bien réfléchi où les plantes condimentaires aux belles fleurs côtoient les légumes les plus recherchés, en toute intelligence.
Nous avons été enthousiasmés par cette visite, et je vous laisse suivre le lien du jardin ci-dessous, si mes impressions vous ont plu :
http://www.jardinsdemetis.com/francais/index.php#1

et si c'est le voyage qui vous intéresse, vous pouvez lire mes articles sous mon autre blog Djinns et Jeans



Petite faune

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Pour répondre à l'invitation de Jean-Baptiste de Nature-Jardin, j'ai collecté dans mes fichiers, cinq insectes - et bien plus encore - qui représentent l'été!
Pour ouvrir le bal, l'abeille, toujours présente, du premier crocus au dernier aster...


Puis, la carnassière, grande chasseuse d'abeilles, qui sait si bien se fondre dans les fleurs, soit en blanc, soit en jaune, parfois même en vert, la Misumène efficace...

Misumène variable

La mouche scorpion naît près du bassin et mène une vie très active, sautant d'une fleur à l'autre, inoffensive pour l'homme, malgré son nom, et la morphologie du mâle ...

Panorpe commune femelle
La Tipule est moins agile dans les herbes malgré ses longues jambes, mais elle affectionne elle aussi les environs du bassin...

Tipula luna
Bien moins sympathique, le Clairon des ruches sous sa belle livrée : ses larves s'installent dans les ruchers et dévorent les larves des abeilles... Une fois adulte, il est moins carnivore et devient végétarien, ou presque!

Trichodes apiarius
Et enfin, un adorable bijou, entre criocère du lys et coccinelle, le clytre des saules. Ses antennes courtes lui donnent un air débonnaire... Sa larve parasite pourtant les fourmilières.

Clytra laeviuscula
J'en suis déjà à six et pourtant, je ne vous ai parlé ni des hannetons, ni des mouches, ni des scirpes, ni des bourdons, ni des libellules, ni des papillons...
Les hôtels à insectes installés au printemps ont été rapidement colonisés et l'été chaud a été bénéfique pour les habitants du jardin qui y trouvent  l'humidité et la nourriture en suffisance!

Fleurs de mars

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Pour répondre à l'invitation de Marie-Claude, et bien que trop pressée pour faire un article complet, j'ai monté deux mosaïques qui me réchauffent le coeur : mes dahlias noircis ont gelé en terre si fort que je ne peux même pas les déterrer!
Mais rappelons-nous les douceurs du printemps...

Magnolia stellata, Perce-neiges et Tulipes du Turkestan
Hellébore orientale, Iris Katharin Hodgkins, Chionodoxa
Hellébore fétide, Primevère japonaise, Hamamélis Diane

Euphorbe myrsitnites, Helléborge niger, Calthea Alba
Anémone sylveste, Jonquilles , Crocus
Crocus Prins Claus, Iris Harmony, Primevère double
Fin novembre est bien triste, entre neiges, grésils et gels... L'hiver arrive toujours trop vite, même si cette année, l'été indien aura été splendide!

Le jardin est prêt

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Enfin, ai-je envie de dire! L'hiver peut venir : j'ai ramassé le plus gros des feuilles, j'ai bien capitonné les pieds des rosiers, taillé la pointe de ceux qui risquent de casser sous le poids de la neige à venir, pris rendez-vous pour la taille du chêne et des érables, terminé de planter les quelques bulbes achetés tardivement et tous les dahlias sont en cave jusqu'en avril prochain. Ouf!
Pendant ce temps, la neige m'avait joué quelques tours...


Les roses n'avaient pas terminé de fleurir, pourtant, elles ont subi les outrages du  temps... comme celle-ci qui n'a jamais si bien porté son nom!!!
Rose Burgundy Ice

Le gel a noirci cosmos et dahlias encore en fleurs, eux aussi, mais le temps a changé, le redoux m'a permis de creuser les dahlias que le gel n'avait pas atteint - à mon grand étonnement -  et de redonner un air un peu moins saccagé aux massifs. Quelques branches de pin récupérées chez un voisin qui abattait son arbre devenu trop grand, et cela fait nettement plus "soigné".


J'ai gardé quelques endroits sans tailler les grandes vivaces, laissé un capiton de feuilles sous le bambou, histoire de ménager des cachettes pour les insectes... Cela va de pair avec les petits hôtels installés en fin d'hiver passé. Les insectes ont bourdonné tout l'été, beaucoup de tiges semblaient obturées et habitées, mais ma récente inspection me laisse douter de leur efficacité... Je pense que beaucoup de petites bêtes ont été surprises par le froid soudain, j'ai retrouvé beaucoup d'abeilles tout engourdies qui n'avaient pas su rentrer à temps!


Les mangeoires pour les oiseaux sont installées et fonctionnent à plein régime... et les fruits du jardin gelés à coeur trouvent des amateurs sans problème!

Viorne Obier

Pommier Evereste
Rosier Glauca et Mésange bleue
Tout est prêt, ou presque... Mais le redoux semble vouloir durer, et les primevères fleurissent ras terre parmi quelques pâquerettes... et l'hellébore fait une grande première au jardin de Gine : celle que je n'attends pas avant mars  fleurit en novembre!


Magie

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Par la magie d'un clic malencontreux, le premier article publié sur ce blog en juin 2011 s'est retrouvé pendant quelques heures en tête de liste! Certaines d'entre vous n'y ont rien compris, pas plus que moi d'ailleurs!

L'ordre est rétabli dans mes messages... et je vous offre, pour que vous m'excusiez de cette manipulation hasardeuse, la rose que la baguette magique du jardin a créé ce matin!


Bonne fin de semaine à tous!

Fleurs d'avril

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Pour répondre à l'invitation deMarie-Claude, de revenir sur le beau-temps du jardin, je m'en tiens pourtant à deux mosaïques...
La première, dans la douceur...

Amélanchier, Anémone pulsatille, Phlox subulata Emerald
Iris nains, Glycine, Tulipes Lady Jane
Pommier Evereste, Piéris, Prunus inconnu
et la seconde, plus lumineuse

Viorne carcephalum, Corête du Japon à fleurs simples, Narcisses Jack Snipe
Tulipes Orange Parrot, Erythrone pagoda, Tulipe sylvestris
Tulipe Akebono, Pâquerettes, Narcisses Salomé
Un joli mois d'avril au jardin, sans gelée tardive destructrice, ni grêle, ni neige... un vrai printemps!

Les cadeaux du givre

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Le mois de décembre le plus chaud... on l'entend et on le lit sur tous les tons! Pourtant, si les après-midis sont aussi doux qu'au printemps, certains matins, le givre poudre joliment le jardin.
Certaines plantes en souffrent irrémédiablement , mais d'autres soutiennent avec bravoure le rythme du gel et du dégel, à l'instar des Viola cornuta...


Les inflorescences de l'orpin n'ont pas été cassées par l'unique neige du mois de novembre  et les merles n'ont pas encore réussi à manger l'entière récolte des pommes d'Evereste.


Je sors dans le jardin avant que le soleil ne l'atteigne pour profiter de ces instants magiques, faisant craquer sous mes pas l'herbe toute raidie. Les feuilles de géraniums ont été très belles quelques jours, mais elles ont finalement bruni. C'en est fini de leurs couleurs chaudes!



L'hydrangea Annabelle est encore bien présent tout miroitant sous son voile de mariée...


La viorne de Bodnant réchauffe les buissons et attend patiemment les premiers rayons pour s'ouvrir...


La magie touche les fleurs, les feuilles, réveillant certaines, mais les roses ont séché sur pied, et jour après jour, les dégâts hivernaux s'étendent.


Chaque tache de couleur est savourée en prévision de l'hiver blanc qui doit encore venir!

Noël

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Joyeux Noël



avec mes amitiés jardinières!
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