Sur le chemin vagabond des Pyrénées, en septembre dernier, j'ai découvert le Jardin de la Tour Marliac, au Temple-sur-Lot...
"Collection de nénuphars", voilà qui avait titillé mon envie de le visiter. Quelques affichettes dans les halls d'hôtels de la région m'avaient mis l'eau à la bouche!
Dès l'arrivée, la vue sur les bassins de culture est grandiose...
Nous nous sommes promenés dans le jardin traversé par le Ruisseau de l'Aze...
après avoir admiré le bassin dans la serre chauffée les feuilles des Victoria amazonica et les reflets des papyrus.
Cascade, pont japonais, gloriette, tout semblait vouloir nous retenir dans le jardin bien aménagé. Mais nous n'avions qu'une hâte : retrouver la pépinière des nénuphars!
Celle-ci fut fondée en 1875 par Joseph Bory Latour-Marliac. Il avait auparavant réussi à hybrider les nénuphars par un procédé qu'il a tenu secret. Le seul nénuphar rustique d'Europe était le nénuphar blanc, Nymphaea alba. A force de croisements avec des variétés sauvages originaires d'ailleurs, Latour-Marliac a créé une collection de nénuphars couvrant la palette du jaune au rouge, en passant par le fuchsia.
Il présente sa collection en 1889 à l'Exposition Universelle de Paris, où elle fit sensation et obtint le premier prix de sa catégorie. C'est à cette occasion que Claude Monet découvrit les nénuphars hybrides et dès que l'étang de Giverny fut terminé, il en commanda une grande quantité à Latour-Marliac. On sait combien il en fut ensuite inspiré.
L'extraordinaire alignement des pots de culture disposés ainsi depuis plus de 135 ans autour des bassins est impressionnant. Pour multiplier son stock rapidement, Latour-Marliac détachait les bourgeons des rhizomes et les faisaient éclore dans l'eau jusqu'à ce que racines et nouvelles feuilles puissent permettre la plantation. Ce sont des pots typiques du Sud-Ouest et ils étaient utilisés en cuisine pour conserver le cassoulet - entre autres!
La suite de mon voyage - et mon bassin de moins de 1m² ! - m'ont interdit de faire des folies, mais j'ai quand même photographié quelques petites merveilles "pour si jamais"!
Des exotiques, complètement impossibles, mais si "reines de beauté",
et plus raisonnablement, un tout petit (Nymphea Pygmaea tetragona).
Un univers extraordinaire, où j'aurais aimé pouvoir revenir encore et encore pour mieux connaître les différentes variétés de cette plante étonnante!
(Sources: dépliant Latour-Marliac)
"Collection de nénuphars", voilà qui avait titillé mon envie de le visiter. Quelques affichettes dans les halls d'hôtels de la région m'avaient mis l'eau à la bouche!
Dès l'arrivée, la vue sur les bassins de culture est grandiose...
Nous nous sommes promenés dans le jardin traversé par le Ruisseau de l'Aze...
après avoir admiré le bassin dans la serre chauffée les feuilles des Victoria amazonica et les reflets des papyrus.
Cascade, pont japonais, gloriette, tout semblait vouloir nous retenir dans le jardin bien aménagé. Mais nous n'avions qu'une hâte : retrouver la pépinière des nénuphars!
Celle-ci fut fondée en 1875 par Joseph Bory Latour-Marliac. Il avait auparavant réussi à hybrider les nénuphars par un procédé qu'il a tenu secret. Le seul nénuphar rustique d'Europe était le nénuphar blanc, Nymphaea alba. A force de croisements avec des variétés sauvages originaires d'ailleurs, Latour-Marliac a créé une collection de nénuphars couvrant la palette du jaune au rouge, en passant par le fuchsia.
Il présente sa collection en 1889 à l'Exposition Universelle de Paris, où elle fit sensation et obtint le premier prix de sa catégorie. C'est à cette occasion que Claude Monet découvrit les nénuphars hybrides et dès que l'étang de Giverny fut terminé, il en commanda une grande quantité à Latour-Marliac. On sait combien il en fut ensuite inspiré.
L'extraordinaire alignement des pots de culture disposés ainsi depuis plus de 135 ans autour des bassins est impressionnant. Pour multiplier son stock rapidement, Latour-Marliac détachait les bourgeons des rhizomes et les faisaient éclore dans l'eau jusqu'à ce que racines et nouvelles feuilles puissent permettre la plantation. Ce sont des pots typiques du Sud-Ouest et ils étaient utilisés en cuisine pour conserver le cassoulet - entre autres!
La suite de mon voyage - et mon bassin de moins de 1m² ! - m'ont interdit de faire des folies, mais j'ai quand même photographié quelques petites merveilles "pour si jamais"!
Des exotiques, complètement impossibles, mais si "reines de beauté",
et plus raisonnablement, un tout petit (Nymphea Pygmaea tetragona).
Un univers extraordinaire, où j'aurais aimé pouvoir revenir encore et encore pour mieux connaître les différentes variétés de cette plante étonnante!
(Sources: dépliant Latour-Marliac)